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Fiche métier
Opinions politiques, potentiel commercial d'un produit, pratiques sportives... Sur des sujets variés, le statisticien recueille les avis ou les données chiffrées et en propose une synthèse accessible aux non-initiés. Dans des domaines multiples : industrie, administration, médias...
© Alain Potignon/Onisep
Audit - conseil,
Banque - assurances,
Fonction publique,
Industrie pharmaceutique
Enquête marketing, sondage d'opinions, essai clinique ou thérapeutique, contrôle de la qualité de la peinture appliquée sur des voitures neuves, etc. Quel que soit son sujet d'étude, le statisticien commence par collecter les informations et les chiffres qui l'intéressent en établissant un questionnaire ou une grille d'évaluation.
Il décide ensuite de la méthodologie à adopter (sondage par téléphone, par Internet, par courrier) et met en place une équipe composée d'assistants et d'enquêteurs.
Une fois les informations recueillies, le statisticien doit les traiter. Pour ce faire, il utilise des logiciels informatiques très performants. À lui d'analyser ensuite les courbes ou graphiques obtenus, et d'effectuer un travail de synthèse. La dernière étape de son travail consiste à présenter ses résultats au commanditaire de l'étude afin de l'aider dans sa prise de décision.
Le statisticien aime les chiffres, mais pas seulement ! La multiplicité des domaines dans lesquels il est susceptible d'intervenir requiert une grande curiosité et ouverture d'esprit. Son esprit logique et sa faculté à synthétiser lui permettent par ailleurs d'élaborer des conclusions.
Mathématicien dans l'âme, le statisticien doit malgré tout être capable de simplifier ses résultats afin de les mettre à la portée des non-initiés. À ce titre, la pédagogie fait partie de ses principales qualités. C'est également un homme de contact qui apprécie le travail en équipe.
Il maîtrise l'outil informatique et les différents logiciels qui lui permettent de construire l'étude. Par ailleurs, il maîtrise l'anglais, et plus particulièrement l'anglais technique propre à son domaine.
On rencontre des statisticiens partout où il y a des chiffres, comme les grandes entreprises, les sociétés de services et de conseil, les banques et les assurances, les organismes publics... Ils y conçoivent et réalisent des enquêtes, traitent et analysent des informations socio-économiques.
Dans un laboratoire pharmaceutique, où on le retrouve sous l'appellation « biostatisticien », il est notamment chargé de collaborer aux essais cliniques depuis la mise au point d'un protocole jusqu'à l'analyse des données. « Actuaire » dans le domaine des assurances, il évalue les risques et examine les conséquences financières pour les comptes futurs.
Quel que soit son domaine d'intervention, le travail du statisticien demeure le même. Contrairement aux idées reçues, il ne se déplace pas sur le terrain pour collecter les données. Il confie ce travail à une équipe composée d'assistants. L'essentiel de son activité repose sur l'utilisation de logiciels informatiques de plus en plus sophistiqués.
De 1800 à 2800 euros brut par mois.
Généralement rattachés à un département, à une direction des études ou à une cellule de prospective, le statisticien peut travailler dans différents environnements : instituts ou organismes d'études, grandes entreprises (banque, assurance, industrie...), secteur public ou parapublic, organismes consulaires, secteur associatif...
Assurance, biologie, chimie, environnement, finance, éducation, informatique, médecine, physique, santé publique, sciences sociales, science politique, télécommunications, sport, zoologie... Difficile d'établir une liste exhaustive des secteurs d'activité du statisticien. Les débouchés ne manquent pas. Parmi ceux-ci, la banque et l'assurance sont les plus porteurs, ainsi que les biotechnologies et l'industrie pharmaceutique.
Dans la fonction publique
Le secteur public constitue toutefois l'un des principaux débouchés des statisticiens. Le système statistique public français emploie près de 10 000 personnes, dont les deux tiers travaillent à l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Chaque ministère dispose d'un service statistique adapté à ses missions.
Les grandes écoles spécialisées sont la voie royale pour devenir statisticien. Mais d'autres formations, courtes ou universitaires, sont également envisageables.
Niveau bac + 3
Niveau bac + 5
http://www.ensae.fr Site de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique : présente les différentes formations et leurs débouchés
https://www.sfds.asso.fr/ La Société française de statistique (SFdS) a pour mission de promouvoir l'utilisation et la compréhension de la statistique, et de favoriser ses développements méthodologiques